Bonjour
Je vous prie aussi d’excuser le caractère cru des détails qui suivent. Mais c’est la meilleure façon pour moi de vous expliquer fidèlement ce qui s’est passé voici quelques jours et solliciter votre avis et vos conseils.
Voici quelque temps, j’ai éprouvé l’envie de vivre une expérience homosexuelle. J’avais en fait envie de me représenter concrètement ce qu’était une fellation donnée. C’était une première alors même que je suis quinquagénaire et hétérosexuel. Dans un moment d'hésitation entre le fait de rentrer sagement chez moi après un lunch et me laisser tenter par une telle aventure, c’est cette dernière option que j’ai retenue en rendant visite à une personne transsexuelle repérée sur un site de rencontre généraliste. Cette personne a probablement entre 22 à 26 ans. Elle est latino, élégante, d’apparence soignée (je sais que cela ne veut rien dire) et très active sur les réseaux sociaux. Bref, après la douche d’usage, je lui ai donné une fellation non protégée. À vrai dire, et comme je l’ai précisé plus haut, ma curiosité était celle-là. J’ai pris son sexe dans ma bouche et je l’ai sucé quelques minutes sans brutalité ni réel enthousiasme : une ou deux minutes probablement. En raison de la salive, j’ignore si son sexe a produit du liquide pré-séminal. Il est par contre pratiquement sinon tout à fait certain qu’il n’a pas éjaculé. Ma bouche était à priori saine à l’exception d’une petite morsure que je m’étais faite deux heures plus tôt en mangeant, sur la face intérieure de la joue.
Il a enfilé un préservatif pour me pénétrer mais l’expérience ne m’a pas tenté (par peur) et j’ai refusé. J’ai continuer à le masturber (je ne l’ai plus sucé) et suite à mon souci de provoquer son ejaculation manuellement, il m’a prévenu que « si je voulais son sperme », il me demandait un extra. Son érection était moyenne et par rapport aux photos et vidéos que j’ai pu voir de lui. Le gland était à peine décalotté et cette érection ne reflétait pas une vraie excitation, ce qui peut se comprendre compte tenu du contexte. Mais encore une fois, c'est une impression que j'ai eue et c'est une appréciation que j'exprime a posteriori avec toute la subjectivité que suscite ma volonté de me rassurer. Finalement, il m’a lui même sucé et j’ai fini par me masturber moi-même jusqu’à mon éjaculation.
Même si je ne suis pas fier de ce que je lui ai dit et écrit par la suite (le lendemain), je n’ai pu m’en empêcher, torturé par la peur. Le lendemain donc, je l’ai appelé et échangé quelques SMS avec lui pour lui proposer un rapport anal nature mieux rémunéré. C’etait évidemment pour me faire une idée de ce qu’il était prêt à accepter. Et il m’a répondu rapidement et sans équivoque que le sexe était toujours protégé. Cela m’a rassuré. D’autant que des vidéos pornographiques que j’ai trouvées avec lui semblent confirmer qu’il se protège systématiquement pour la pénétration. J’ai néanmoins été effrayé par le fait qu’il utilise des poppers. Des photos sur son annonce le montrent avec de tels flacons. Depuis lors, je suis très angoissé. J’aimerais pouvoir évaluer le risque mais les informations qui circulent dans la littérature de prévention sont parfois très différentes. Étant marié, père de famille, je voudrais pouvoir contourner mon médecin de famille et m’adresser à un généraliste neutre par rapport à moi, de manière à réaliser tous les tests, non seulement HIV mais aussi ceux relatifs aux autres IST.
Pouvez-vous me donner votre avis et m’aider?
Grand merci d’avance
Je vous prie aussi d’excuser le caractère cru des détails qui suivent. Mais c’est la meilleure façon pour moi de vous expliquer fidèlement ce qui s’est passé voici quelques jours et solliciter votre avis et vos conseils.
Voici quelque temps, j’ai éprouvé l’envie de vivre une expérience homosexuelle. J’avais en fait envie de me représenter concrètement ce qu’était une fellation donnée. C’était une première alors même que je suis quinquagénaire et hétérosexuel. Dans un moment d'hésitation entre le fait de rentrer sagement chez moi après un lunch et me laisser tenter par une telle aventure, c’est cette dernière option que j’ai retenue en rendant visite à une personne transsexuelle repérée sur un site de rencontre généraliste. Cette personne a probablement entre 22 à 26 ans. Elle est latino, élégante, d’apparence soignée (je sais que cela ne veut rien dire) et très active sur les réseaux sociaux. Bref, après la douche d’usage, je lui ai donné une fellation non protégée. À vrai dire, et comme je l’ai précisé plus haut, ma curiosité était celle-là. J’ai pris son sexe dans ma bouche et je l’ai sucé quelques minutes sans brutalité ni réel enthousiasme : une ou deux minutes probablement. En raison de la salive, j’ignore si son sexe a produit du liquide pré-séminal. Il est par contre pratiquement sinon tout à fait certain qu’il n’a pas éjaculé. Ma bouche était à priori saine à l’exception d’une petite morsure que je m’étais faite deux heures plus tôt en mangeant, sur la face intérieure de la joue.
Il a enfilé un préservatif pour me pénétrer mais l’expérience ne m’a pas tenté (par peur) et j’ai refusé. J’ai continuer à le masturber (je ne l’ai plus sucé) et suite à mon souci de provoquer son ejaculation manuellement, il m’a prévenu que « si je voulais son sperme », il me demandait un extra. Son érection était moyenne et par rapport aux photos et vidéos que j’ai pu voir de lui. Le gland était à peine décalotté et cette érection ne reflétait pas une vraie excitation, ce qui peut se comprendre compte tenu du contexte. Mais encore une fois, c'est une impression que j'ai eue et c'est une appréciation que j'exprime a posteriori avec toute la subjectivité que suscite ma volonté de me rassurer. Finalement, il m’a lui même sucé et j’ai fini par me masturber moi-même jusqu’à mon éjaculation.
Même si je ne suis pas fier de ce que je lui ai dit et écrit par la suite (le lendemain), je n’ai pu m’en empêcher, torturé par la peur. Le lendemain donc, je l’ai appelé et échangé quelques SMS avec lui pour lui proposer un rapport anal nature mieux rémunéré. C’etait évidemment pour me faire une idée de ce qu’il était prêt à accepter. Et il m’a répondu rapidement et sans équivoque que le sexe était toujours protégé. Cela m’a rassuré. D’autant que des vidéos pornographiques que j’ai trouvées avec lui semblent confirmer qu’il se protège systématiquement pour la pénétration. J’ai néanmoins été effrayé par le fait qu’il utilise des poppers. Des photos sur son annonce le montrent avec de tels flacons. Depuis lors, je suis très angoissé. J’aimerais pouvoir évaluer le risque mais les informations qui circulent dans la littérature de prévention sont parfois très différentes. Étant marié, père de famille, je voudrais pouvoir contourner mon médecin de famille et m’adresser à un généraliste neutre par rapport à moi, de manière à réaliser tous les tests, non seulement HIV mais aussi ceux relatifs aux autres IST.
Pouvez-vous me donner votre avis et m’aider?
Grand merci d’avance
Bonjour,
Nous avons eu l'occasion d'en discuter longuement au téléphone mais je me permets de te faire également une réponse par écrit qui pourrait être utile à d'autres. Donner une fellation sans préservatif représente un risque très faible, surtout en l'absence de sperme. Comme vous le dites, les travailleuses du sexe ne sont pas nécessairement les plus à risque.
Sur la base de ce que vous me décrivez, je n'identifie pas de réelle prise de risque. Vous pouvez naturellement vous rendre chez un médecin, un planning familial ou un centre de référence sida pour réaliser un test 3 à 6 semaines après votre rapport sexuel par acquis de conscience.
Nous avons eu l'occasion d'en discuter longuement au téléphone mais je me permets de te faire également une réponse par écrit qui pourrait être utile à d'autres. Donner une fellation sans préservatif représente un risque très faible, surtout en l'absence de sperme. Comme vous le dites, les travailleuses du sexe ne sont pas nécessairement les plus à risque.
Sur la base de ce que vous me décrivez, je n'identifie pas de réelle prise de risque. Vous pouvez naturellement vous rendre chez un médecin, un planning familial ou un centre de référence sida pour réaliser un test 3 à 6 semaines après votre rapport sexuel par acquis de conscience.
L'équipe d'Exaequo.