Découvre nos campagnes contre la sérophobie

Nous vivons tous avec le VIH

Séropositivité. N'en faisons plus un tabou.

Ces dernières années en Belgique, la prévalence du VIH ne cesse d’augmenter parmi les gays, faisant des homo-/bisexuels un des groupes les plus touchés par le virus.

Quel que soit notre statut sérologique, nous vivons tous avec le VIH :

  • en tant que gays séronégatifs, confrontés à la séropositivité de nos amis et de nos amants;
  • en tant que gays séropositifs, quotidiennement aux prises avec le virus, malgré les avancées indéniables de la médecine.

30 ans après le début de l’épidémie, les tabous autour du VIH et de la séropositivité restent coriaces et empêchent encore trop souvent d’en parler.

Pouvoir dire son statut sérologique sans être rejeté, accepter le statut de l’autre, se faire dépister, évoquer ses pratiques sexuelles et les moyens de protection, permettent de faire des choix pour notre bien-être et celui de nos partenaires.

Campagne réalisée avec GayPlus, groupe de travail constitué de gays séropositifs.

2016 - Révélation

La campagne de AIDES & TBWA/Paris qui va bousculer vos représentations sur le VIH.

UNE BOUFFÉE D’OXYGÈNE POUR LES PERSONNES SÉROPOSITIVES.

C’est une information largement validée scientifiquement mais qui peine encore à se frayer un chemin jusqu’au grand public : une personne séropositive sous traitement ne transmet plus le virus. Les médicaments antirétroviraux sont aujourd’hui si efficaces qu’ils rendent le virus indétectable dans le sang et les liquides sexuels des personnes touchées. Les personnes séropositives ne transmettent alors plus le VIH, même en cas de relation non protégée. Une telle information bouscule en profondeur les représentations sur les personnes vivant avec le VIH.

« Il est de notre responsabilité de faire connaître cette information au plus grand nombre », explique Aurélien Beaucamp, président de AIDES. « Car ce qui pèse aujourd’hui le plus sur la qualité de vie des personnes séropositives, ce n’est pas le virus. Ce sont les discriminations quotidiennes qu’elles subissent ». Un décalage considérable subsiste en effet entre progrès thérapeutiques et perception sociale du VIH. En France 86% des personnes séropositives dépistées et traitées sont en charge virale indétectable. Elles sont donc en bonne santé et ne transmettent plus le virus. Et pourtant, les réactions de rejet dans la sphère affective et sexuelle restent particulièrement importantes. Selon notre dernière enquête VIH, hépatites et vous réalisée en mars 2016, 49,1% des cas de discriminations déclarés ont lieu dans le contexte sexuel. Ces discriminations qui touchent à l’intime sont ressenties de façon extrêmement violente par les personnes séropositives : « Par peur du rejet, de nombreuses personnes s’empêchent d’avoir des relations affectives ou sexuelles, n’osent plus parler de leur pathologie, évitent de prendre leur traitement en public. Autant de situations qui les enferment dans une forme d’auto-exclusion, ce qui est particulièrement dommageable pour leur qualité de vie et leur capacité à prendre soin de leur santé » commente Aurélien Beaucamp.

Une campagne optimiste pour rompre avec le cliché doloriste associé à la séropositivité.

A travers 4 superbes visuels en noir et blanc photographiés par Mathieu César, cette campagne conçue pour AIDES par TBWA\Paris adresse au grand public ce message simple : « Les séropositifs sous traitement ont beaucoup de choses à nous transmettre. Mais pas le virus du sida. » Une façon de marquer les esprits en faisant passer le message avec douceur et sérénité. Chaque visuel présente un couple faisant l’amour lors d’une activité sportive ou artistique : parachutisme, plongée sous-marine, danse et piano. L’un-e des deux est séropositif-ve et transmet son savoir, son talent à son-sa partenaire.

Par cette campagne, AIDES donne à voir une autre image des personnes séropositives : celle de gens doués, amoureux, qui entendent rappeler au monde qu’ils et elles ne se résument pas à leur séropositivité.

Pour voir la vidéo c'est par ici

AIDES.org

2018 - Grindr

POUR L’ASSOCIATION DE SANTÉ GAY EXAEQUO, GRINDR EST CLAIREMENT EN FAUTE

L’Association Exæquo déplore la transmission intentionnelle du statut sérologique des utilisateurs de la plateforme de rencontre gay Grindr à des entreprises tierces sans le consentement clair et explicite des personnes concernées.

Grindr










“Les vies des personnes vivant avec le VIH peuvent réellement être impactées par une fuite d’informations sur leur statut sérologique” déclare Mike Mayné, président de l’association communautaire de santé gay. “Dans un contexte où l’homophobie et la sérophobie restent ambiantes, ce type d’information justifie une protection des données plus élevées”.

Exaequo regrette par ailleurs que la société états-unienne ne permettent pas aux associations communautaires de bénéficier d’espaces publicitaires gratuits. Pour le président d’Exaequo, “les commerces gays de Bruxelles et Wallonie sont nos partenaires et jouent le jeu de la prévention depuis notre création en 1994. Il serait donc normal, maintenant qu’un grand nombre de rencontres se fait via des sites payants que ceux-ci permettent aux acteurs de santé de diffuser leurs messages de prévention. C’est le cas de sites comme Scruff, Hornet ou Gayromeo”.

Exaequo accueille avec un soulagement l’engagement de la société Grindr à stopper toute transmission d’informations sensibles à leurs partenaires, et invite vivement la société Grindr à mettre en œuvre en anticipation et le plus vite possible les règles contenues dans la directive européenne sur la protection des données personnelles (GRPD). Cette réglementation européenne, entrant en vigueur le 25 mai 2018, prévoit en effet que toutes les sociétés opérant sur le territoire européen devront demander dans un langage compréhensible un accord explicite de la part des clients pour obtenir, stocker et utiliser leurs données personnelles. Cette directive confère aussi aux utilisateurs le droit à la consultation et le « droit à l’oubli » de leurs données, ainsi que le droit d’être notifié en cas de fuite de leurs données personnelles. Un non-respect de ces règles par les sociétés induira une peine d’amende allant jusqu’à 4% des revenus de l’entreprise.

Exaequo encourage les utilisateurs et utilisatrices des applications à la plus grande prudence quant aux informations qu'ils et elles dévoilent publiquement. Il n'est jamais certain que ces données ne pourront être divulguées à d'autres sociétés et même utilisées à leur encontre.

2018 - Vidéos 1er décembre : Indétectable = Intransmissible

Une série de 5 vidéo réalisées par Exaequo, en version courte et longue, avec le soutien de la Plateforme Prévention Sida.

Mots clés: vivre avec le VIH, VIH indétectable = zéro transmission, vieillir avec le VIH, sérophobie, t'es clean?

Vidéo 1/5: SAMY ET ALEXIS

Alexis: ça fait 2 ans que je suis sous traitement, ma charge virale est indétectable, du coup la question du préservatif pour toi, je pense que ça ne te gênait pas forcément de pas en avoir.

Samy: Je suis beaucoup plus stressé quand je couche avec des mecs qui se disent séronégatifs, sachant qu’ils ne se font pas tout le temps dépister. Et là en fait, après le 1er rapport, je n’ai eu aucun stress...

Version courte:

Version longue:


Vidéo 2/5 MIKE, 33 ANS, SÉROPOSITIF

"Il y a un truc qui m'emmerde encore vraiment aujourd'hui, c'est de lire « t'es clean ? » surtout sur les sites de rencontres « Ah, est-ce que t'es clean ? ». Je trouve que c'est un mot qui est très très dur, très violent parce que clean, ça veut dire propre et moi-même, je me sens pas sale. Ce qui serait vraiment super, c'est qu'on arrête d'utiliser ce genre de mots parce qu'en vrai, c'est de la sérophobie, et ça fait du mal à beaucoup de gens".

Version courte:

Version longue:

Vidéo 3/5 SEBASTIEN, 26 ANS, SÉROPOSITIF

"Vivre avec le VIH aujourd'hui, c'est quand même assez compliqué parce que les gens ne sont pas assez éduqués sur le sujet. Dès que je dis que « je suis positif mais je suis non contaminant, t'inquiète pas, il n'y a pas de souci», j'ai encore plein de rejet. "

Version courte:

Version longue:

Vidéo 4/5 DR GOFFARD, RESPONSABLE D'UN CENTRE DE REFERENCE VIH

"On a très clairement tous les arguments qui ont permis de montrer qu'il n'y a pas de transmission du virus quand on est traité, suivi, et avec une charge virale, un taux de virus indétectable dans le sang".

Version courte:

Version longue:

Vidéo 5/5 AXEL, SÉROPOSITIF DEPUIS 30 ANS, INDÉTECTABLE DEPUIS 20 ANS

Axel vit avec le VIH depuis 30 ans, la moitié de sa vie. Sa charge virale est indétectable depuis 20 ans. Il explique comment cela a changé sa vie.

Version courte:

Version longue:

2020 - Exaequo à Bozar

Le 22 février 2020, dans le cadre de l'exposition sur Keith Haring, Exaequo co-organisait avec BOZAR un programme sur le VIH et l’art : Positive expressions : Art, HIV and I.

La journée avait été inaugurée avec une rencontre entre militant·e·s vivant avec le VIH et visiteur·euse·s de l’exposition Keith Haring : une activité appelée “Bibliothèque vivante”, les visiteur·euse·s étant invité·e·s à choisir de s’entretenir avec l’un·e des militant·e·s présent·e·s à partir d’un livre.

Un débat a suivi, introduit par les témoignages du président d’Exaequo et de Bernard Mathieu, Mr Leather Belgium (respectivement aux minutes 2’20 et 7’43 de cette vidéo) :


Enfin, une émouvante cérémonie des patchworks de noms de personnes décédées du VIH est venue conclure la journée.


Le programme était le suivant :

- 15:00 - 18:00 - Living Library

- 19:00 - 20:30 :

  • Témoignage de Bernard Mathieu (Mister Leather Belgium 2019)
  • Table ronde avec Dorothy Aobea, Christiana Noestlinger, Matteo Sedda. Modérateur: Lieven Vandenhaute.
  • Introduction La Fabric’Art-thérapie

- 20:45 - 22:00 - cérémonie « Patchwork des noms »